
SABANG – PULAU WEH
Petite Île tranquille au large de la pointe Nord de Sumatra. Nous jetons l’ancre à Sabang, ville portuaire où se trouve Harbour Master, Quarantaine, Immigration et Customs. C’est samedi après-midi et nous débarquons sur un ponton en Candocks ou enfants et adultes s’amusent dans l’eau. Un accueil très chaleureux pour cette première impression de l’Indonésie où nous sommes bombardés de « hello mister », « how you ? » et « where come from ? ».



29/01/2018
C’est le jour de la paperasse, nous devons « check in » mais c’est une petite île et comme sur la plupart des petites îles les gens ne sont pas pressés et cela nous prend toute la journée… D’abord la Quarantaine, ensuite le Harbour Master, l’Immigration et pour finir les Customs. Les visites sur le bateau de la Quarantaine et de l’Immigration nous ont beaucoup amusé. Nous étions d’abord inquiets de l’énorme quantité d’alcool sur le bateau, mais au fur et à mesure nous nous rendons compte que c’est plus une sortie loisir pour eux. Assis dans le cockpit nous parlons de tout, de rien et ils n’abordent pas le sujet de notre cargaison. Et, le plus important, une tonnes de selfies plus tard les voilà reparties à terre.
Nous assistons là à l’un des couchers de soleil les plus spectaculaires que l’on ai pu voir.

30/01/2018
Nous sommes étonnés de voir qu’il y a des poubelles « organic » et « non organic » dans le village, nous voulons encourager et féliciter ces villageois et d’une façon ou d’une autre apporter notre contribution pour les aider à respecter et préserver la nature qui les entoure.
Max et un des locaux, avec qui nous avons sympathisé, organisent un ramassage des déchets au fond de l’eau. Rendez-vous à 5h lorsque la foule s’amuse sur le ponton. Quelle réussite ! Max plonge et récupère les déchets au fond de l’eau qu’il donne à des enfants à la surface qui eux même les remettent à d’autres enfants sur le ponton qui vont les jetés dans les poubelles sur terre. C’est l’attraction du village !

31/02/2108
Beaucoup de choses à faire ce matin avant l’arrivée de nos nouveaux moussaillons mais en ouvrant le freezer on se rend compte que celui-ci nous a laché. Nous voilà aux fourneaux à cuire poulet, viande, bacon que nous avions prévu pour nos repas des 2 prochaines semaines…
Claire, Caro et Hugo, sont là après un très long voyage rythmé de péripéties pour venir nous retrouver dans un endroit qui paraît être le bout du monde.

PULAU RUBIAH
Nous quittons la petite ville de Sabang pour nous diriger vers Pulau Rubiah. Une île recouverte de forêt dense et cerné d’un récif corallien surnommé « Sea Garden ». Elle est séparée de Pulau Weh par un canal large d’une centaine de mètres, et bordée de bleu turquoise bouillonnant de petits poissons.
À peine arrivés, nous partons pour notre première plongée et l’on n’est vraiment pas dessus. Tortue, murène, requin de récif, et des centaines de poissons gros, petit, long, court, rond, plat, bleu, jaune, mauve, rouge, quel spectacle !! On en prend plein la vue et n’avons pas envie de sortir de l’eau. Mais le soleil se couche et il faut rentrer au bateau.
À terre pour prendre un verre nous croisons un local qui recommande d’aller sur une des îles voisines et ne surtout pas manquer la « tired walking beach ».

01/02/2018
Nous ne tardons pas à embarquer dans le dinghy pour une matinée plongée, encore une fois émerveillés par ce qui se cache sous l’eau.

PULAU BREHEU
Arrivés en fin d’après-midi sur cette île, recommandée par notre ami local de la veille, petite marche sur la plage déserte mais très polluée par les courants ou nous cherchons à la demande de Max un morceau de caoutchouc pour ranger l’ancre dans le dinghy.

02/02/2018
Traversée magnifique jusqu’à l’autre côté de l’île ou des falaises recouvertes de flore verdoyante nous offre un panorama étonnant.
BALOU BAY ALIAS « TIRED WALKING BEACH » – PULAU BREUHUE
Débarquement épique avec une houle qui menace de nous fracasser sur la fameuse « tired walking beach ». Heureusement que le capitaine est bon !
Cette plage valait le détour. Une plage de sable blanc poudreux où s’enfoncent nos petits pieds.
Tea time au coucher du soleil sur ce petit bout de paradis.


03/02/2018
Une dernière marche sur « tired walking beach » où nous explorons les fonds marins des alentours et faisons notre première pêche Indonésienne. Et un calamar au beurre à l’ail pour le dîner !

LHOKNGA
Ici il y a du surf et des surfeurs !! À peine arrivés les garçons sont déjà à l’eau.

Nous descendons à terre et faisons la rencontre de locaux qui deviendront vite des amis. La gentillesse des gens nous surprend encore une fois et leur niveau d’anglais nous impressionne.
Lhoknga et ses habitants nous ont beaucoup touché. Cette localité côtière a été l’une des plus touchée par le tsunami du 26 décembre 2004. La vague géante a ravagé ce petit village tuant 4 personnes sur 5.
Les travaux de reconstruction sont terminés depuis longtemps et les habitants ont appris à panser leurs blessures et mènent à présent une vie paisible et simple.
Laissez-moi vous présenter nos deux soeurs Lhoknganaises préférées.

Nina à droite a rencontré son mari Mustafa après le tsunami, celui-ci faisait partie des bénévoles de la croix rouge venu de Java.
Ils ont un homestay très humble ou ils nous ont reçu à dîner un soir autour de discutions passionnantes et de belle leçons de vies.
Nina donne des leçons de Bahasat Indonesia (langue indonésienne) aux étrangers contre une balle de riz qu’elle donne ensuite aux pauvres du village.
Elle a aussi un business de Laundry et produit du Virgin Coconut Oil.
Noni à gauche, habite une petite hutte sur la plage avec son fils Safarat. Son petit havre est le repère des surfeurs. Le matin ils se retrouvent pour parler des leurs session en sirotant un fresh coconut et en dégustant le meilleur banana cake qu’il m’ait été donné de manger. Et l’après-midi ils viennent faire la sieste dans un de ses hamacs en profitant d’un bon jus frais ou d’un banana roti.
Lors d’une discussion elle raconte qu’elle s’est enfui à vélo pour échapper au tsunami qui a emporté son frère.
Ces deux soeurs ont l’air d’être beaucoup appréciées dans le village mais également par les étrangers et ont définitivement joué un rôle très important dans notre « coup de coeur » pour Lhoknga.
Yudi, plus « européen », passe sa vie à surfer quand il ne s’occupe pas de son lodge et restaurant « Yuddi’s place, living the dream ».
Voici les contacts de nos amis si vous projetez d’aller faire un tour à Lhoknga :
Nina : ninahomestay@gmail.com
Yudi : http://www.yudisplace.com
La charia (loi islamique) est imposée dans toute la région d’Aceh (nord de Sumatra). Ici épaules et genoux couverts, même dans l’eau, pas de contact physique en public et pas d’alcool, mis appart quelques restaurants qui vendent des Bintang et ne doivent pas avoir de licence.
BANDA ACEH
Il faut de l’huile pour le moteur et le musée du Tsunami nous intéresse. Nous voilà donc en route vers Banda Aceh, capitale de la province, à 30 minutes de scooter. Le musée est très bien fait, il nous renvoi 13 ans plus tôt en nous rappelant la violence et le malheur causés par le tsunami.
La visite dans la ville de Banda Aceh me met très mal à l’aise. Les hommes nous dévisagent et nous suivent. Comme un soudain sentiment d’insécurité encore jamais ressentit jusque-là. Vite vite retournons à notre petit village où il fait bon vivre et circuler sans crainte.
Mais l’heure est déjà aux aurevoirs pour ce petit village qui nous a pris le cœur.
Simeulue nous attend pour de nouvelles aventures.
Briefing du capitaine Max alors qu’on commence à prendre le large.
La première nuit se passe comme un charme avec un lever de lune grandiose vers 1h du matin.
08/02/2018
La journée se passe bien et chacun vague à ses occupations. Au coucher du soleil on entend Caro qui cri « BALEINE BALEINE », tout le monte sur le pont pour un spectacle unique et magique, une baleine à quelques mètres du bateau nous montre son aileron dorsal dans une eau teintée d’orange et de rouge.
À 1h du matin nous sommes frappés par un « nuage terrifiant » qui fait valser le bateau dans tous les sens. Pas facile de dormir quand l’on est éjecté de gauche à droite dans son lit.
09/02/2018
La journée se passe tranquillement et chacun essaie de rattraper ses heures de sommeil comme il peut. On se rapproche des côtes de Simeulue qui dégage une atmosphère mystique. Mais la route est encore longue jusqu’au Sud.
Nuit noire, le ciel scintille de millions d’étoiles, c’est tellement beau qu’on n’a même pas envie d’aller se coucher.

10/02/2018
SIMEULUE
Arrivés dans la nuit, nous nous levons après une bonne nuit de sommeil et allons découvrir le village de pêcheurs au milieu de la baie ou nous sommes ancrés.

Là un homme d’une cinquantaine d’années, nous propose de visiter son école. Nous ne savions pas trop à quoi nous attendre et sommes surpris de voir une belle école avec même un terrain de foot. Les élèves d’abord timides nous demande ensuite s’ils peuvent « practice their english with us ». Nous échangeons quelques mots et cela à l’air de beaucoup les amuser.
PULAU MINCEAU – SIMEULUE
Pulau Minceau, une petite île déserte au large de Simeulue. Une plage de sable blanc, plantée de cocotiers et entourée d’une mer turquoise houleuse. Paradisiaque…

Feu de camp sur la plage pour la dernière soirée de nos moussaillons. Le feu qui crépite, un peu de musique pour l’ambiance et un ciel scintillant d’étoiles. Quoi rêver de mieux ?

12/02/2018
Réveil à l’aube pour un bon p’tit déj sur le pont au lever du soleil.

SIMEULUE
Débarquement près d’un petit village côtier où évidement il n’y a pas de taxi. Quelques mimes et fou-rires plus tard voilà nos 3 moussaillons à moto derrière 3 bonnes femmes qui les déposent à l’aéroport.
Nous les voyons disparaître au détour d’un chemin, aurevoir et merci pour les moments inoubliables passés ensemble.
On profite pour louer un scooter et faire un repérage des lieux. Nous longons la côte et découvrons des paysages pittoresques peuplés de cabris et zébus.
Dans chaque village des clous de girofles sèchent sur des bâches devant les maisons, l’air embaume et donne une ambiance particulière.





13/02/2018
Nous partons pour Sinabang, la capitale, afin de remplir le frigo pour la prochaine traversée, ainsi que notre séjour dans les îles Banyaks, qui d’après notre guide de voyage « comblera le Robinson Crusoe qui dort en nous ». Pratiquement inhabitées et paradisiaque nous avons hâte de découvrir ces îles qui font rêver.
14/02/2018
PULAU TEPAK – SIMEULUE
Session de surf à ‘Tea Bag’, un des spots qu’offre cette îlot au large de Simeulue, avant de se lancer à la conquête des îles Banyaks.
