En quittant Nosy-Be nous étions 5 bateaux en direction de l’Afrique du Sud. Après avoir fait nos papiers de sortie du pays à Nosy-Be, nous n’avons pas quitté Madagascar tout de suite. Nous avons longé la côte vers le sud jusqu’au Cap Saint André, où nous avons traversé le canal du Mozambique vers l’archipel de Bazaruto située entre 15 et 30 kilomètres au large de la côte mozambicaine. Les eaux turquoise cristallines et les plages de sable blanc donnent au cadre de cet archipel un aspect paradisiaque.
When we left Nosy-Be we were 5 boats altogether on their way to South Africa. We’d done the exit formalities in Nosy-Be but we didn’t actually leave Madagascar for a while. We continued along the coast southwards towards Cape St André where we crossed the Mozambique Channel towards Bazaruto archipelago, which lies between 15 and 30 km off the coast of Mozambique. Its crystal clear waters and its dazzling white sand make this archipelago look like paradise.
29/10/2018
Ça y est, nous avons quitté Nosy-Be, cette perle rare qui nous a mis sous son
charme et que nous avons tellement aimé. Nous nous dirigeons maintenant vers le
sud, le long de la côte Malgache afin de nous rapprocher du Cap St André, le
point le plus à l’ouest de Madagascar, pour rejoindre l’intrépide continent africain.
Il y a beaucoup de bateaux de pêche le long de cette côte et pour éviter un
accident nous ne naviguerons que de jour et passerons nos nuits sur des
mouillages bien protégés dans des baies tout en profitant encore un peu de
cette destination que nous avons du mal à quitter.
29/10/2018
That’s it, we’ve left Nosy-Be, this gem of a spot that we’ve loved so much and that had us under its spell.
We head south along the Malagasy coast towards Cape St André, the western most point of Madagascar, from where we’ll cross to the fearless African continent.
There are lots of fishing boats along the coast so we navigate in daylight only. At night we anchor in protected bays allowing us to make the most of this special destination for a while longer.


01/11/2018
LA BAIE DE MORAMBA
Cela fait 3 jours que nous sommes partis de Nosy-Be et nous choisissons de nous
arrêter au calme pendant quelques jours dans l’immense baie de Moramba, aux
petits îlots particuliers. Nous la croyons inhabitée, mais une fois l’ancre
jetée, des petites pirogues pleines d’enfants viennent troquer des fruits
contre appâts de pêche et vêtements. Et comme nos compagnons de route nous
manquent déjà, le soir, nous nous retrouvons tous sur Fathom, le bateau de Thom,
pour quelques verres au coucher du soleil.
01/11/2018
MORAMBA BAY
It’s been 3 days since we left Nosy-Be, so we decide to stop for a few days and relax in the huge Moramba Bay, with its various islets. We thought it was uninhabited, but once we’ve anchored, dugout canoes full of children come across trading fruits for fishing tackle and clothes.
In the evening, as we’re already missing our travelling companions from the other boats, we meet up on Thom’s boat, Fathom, for a few sundowners.





De gauche à droite : Max, Anne de Kiwi Dream, Thom de Fathom, Marie et Mike de Roke, Allan de Kiwi Dream
From left to right: Max, Anne of Kiwi Dream, Thom of Fathom, Marie and Mike of Roke and Allan of Kiwi Dream.
02/11/2018
LA BAIE DE MORAMBA
Il fait extrêmement beau ce matin, c’est le jour parfait pour aller nous
dégourdir les jambes sur la terre ferme. Nous débarquons devant une petite case
en paille sur la plage. La propriétaire, une jeune malgache toute mignonne nous
propose de nous emmener faire une balade dans les environs, mais pas avant d’avoir
enfilé la belle robe bleu électrique que lui a offerte notre amie Marie.
02/11/18
MORAMBA BAY
It’s a beautiful day, ideal for a bit of exercise on dry land. We come ashore opposite a small beach hut made of straw. Its owner, a pretty Malagasy woman, offers to take us for a walk in the area, but not before putting on the beautiful bright blue dress that our friend Marie has given her.



En chemin, nous croisons la route de ses voisins : une colonie de lémuriens blancs aux visages noirs et aux ventres roux. Beaucoup plus farouches que ceux rencontrés à Limo Island, ils restent perchés sur leurs branches et nous toisent d’un regard méfiant.
On the way, we come across her neighbours: a colony of white lemurs with black faces and red bellies. Much more shy than the ones we saw on Limo Island, they keep their distance and look down on us with wary eyes.



De retour chez elle, nous rencontrons son mari, parti à la pêche plus tôt. Munis d’une balle de foot fabriquée à partir de sacs en plastique, les garçons s’amusent sur la plage alors que nous nous rafraîchissons dans l’eau. Moment spécial en compagnie de ces locaux qui nous ont accueilli à bras ouvert.
Back at her place, we meet her husband who had gone fishing earlier. The boys play football with an improvised ball made of plastic bags while we cool down in the sea. What a special time we spend with these people who’ve been so welcoming.


Après une session de kite dans cette immense baie on se donne rdv dans une petite crique pour quelques verres au coucher du soleil.
After a kite session on the huge bay, we meet up at sunset for drinks in a little cove.




03/11/2018
MAHAJANGA
En fin d’après-midi nous arrivons dans l’embouchure du fleuve Betsiboka. Sur la
rive droite une nature sauvage où les vaches d’un petit village se baladent sur
la plage et sur la rive gauche Mahajanga, une des plus grandes villes
portuaires du nord-ouest de Madagascar. Nous choisissons de nous ancrer au
large du petit village de la rive droite, Katsepy, on y sera plus tranquille.
Mais l’eau est boueuse et il nous faudra plusieurs tentatives avant de s’ancrer
convenablement dans le fond vaseux.
03/11/18
MAHAJANGA
We reach the mouth of the river Betsiboka in the late afternoon. On the right bank, there’s wilderness, with cows from a nearby village wondering on the beach, and on the left bank, there’s Mahajanga, one of the largest harbour cities of the north west of Madagascar. We choose to drop anchor off the small village on the right bank called Katsepy, where it’ll be calmer. The water is muddy, though, and we need several attempts before managing to anchor in the silty seabed.


Et le soir c’est soirée Karaoké sur Roke où le chat Bruce se dandine au son de la voix de sa maîtresse Marie.
That evening it’s Karaoke night on Roke, with Bruce the cat swaying to the sound of its mistress Marie’s voice.



04/11/2018
MAHAJANGA
Nous avons fait nos papiers de sortie depuis plus d’une semaine et nous n’avons
normalement pas le droit d’être encore sur le sol malgache. Quelques jours
après notre départ de Nosy-Be, lors d’une soirée un peu arrosée, nous nous
sommes amusés à nous donner des noms de code d’après la série anglaise « Dad’s
army » pour ne pas se faire repérer lorsque nous nous contactons sur la
radio. Max est rebaptisé Corporal Jones et moi Mrs Jones. Tout le monde se
prête au jeu et essaye d’incarner au mieux son personnage. Fous rires garantis!
Depuis ce matin notre petite famille de navigateur s’est agrandie. Tobias et
Léo sur Uno Mundo nous ont rejoints pour la suite de la traversée.
Comme Mahajanga est la dernière ville que nous verrons avant l’Afrique du Sud –
que nous devrions atteindre dans trois semaines, voir plus, il nous faut faire
le plein de vivres. Nous organisons un bateau taxi pour nous emmener à
Mahajanga, un peu anxieux vu notre situation « illégale ». C’est munis de nos beaux gilets oranges dans
notre bateau taxi bleu ciel que nous apprécions la ballade et rentrons sans
encombres au bateau, chargés comme des bœufs.
04/11/18
MAHAJANGA
Our little group is supposed to have left the country one week ago, according to our exit documents, so we’re a bit worried about being spotted. A few days after leaving Nosy-Be we drunkenly devised a plan to avoid being identified when we used to radio to communicate amongst ourselves. We would each have a code name picked from the English TV series « Dad’s army », so that Max is now known as Corporal Jones and I’m Mrs. Jones. Everyone plays along to this charade, trying to act in character and we have a great laugh!
Our sailing family has two new members since this morning: Tobias and Léo on « Uno Mundo » have joined us for the rest of the crossing.
As Mahajanga is our last port of call before reaching South Africa – which is 3 weeks or more away, we need to stock up on supplies. We organise a taxi boat to take us to the city but we’re a bit apprehensive of setting foot on the mainland in view of our « illegal » status. We’re quite a sight with our orange lifejackets in the blue taxi boat, but we enjoy the trip and return safely to our boat, loaded like packhorses.


12/11/2018
LA BAIE DE BALY
Ça fait déjà quelques jours que nous sommes à la baie de Baly, notre dernier
arrêt avant la traversée du canal du Mozambique. Aujourd’hui, les locaux sont
venus troquer des crevettes et crabes contre les habits et autres objets qu’il
nous reste. En effet, pendant notre séjour à Madagascar, nous avons échangé
énormément de nos biens contre fruits, légumes, crabes et langoustes. Pour les
habitants des villages très isolés, un beau t-shirt vaut souvent plus que de
l’argent. Avec les crabes et crevettes troqués aujourd’hui, nous
profitons pour nous faire un bon diner, tous ensemble, avant le départ de
demain.
12/11/18
BALY BAY
We’ve been in Baly Bay for a few days already and it’s our last stop before crossing the Mozambique Channel. We’ve had the visit of locals today, wanting to trade prawns and crab for clothes and any other objects we may have left. We’ve done a lot of bartering for fruit and vegetables, crab and lobster in exchange for our personal effects in Madagascar. For people from remote villages, a nice t-shirt is often worth more than money. With today’s trade of prawns and crab, we prepare a lovely meal to share all together before tomorrow’s departure.







13/11/2018
Ça y est c’est le grand jour. Le bateau est en mode navigation et nous sommes
prêt pour notre première traversée rien que tous les deux. Nous sommes tristes
de quitter Madagascar qui a été une étape spéciale, qui nous a extrêmement
touchée à travers ses rencontres, ses découvertes et ses amitiés. Nous nous
éloignons et profitons des derniers visages malgaches qui nous font de grands
sourires alors qu’Alalila pointe vers le large.
13/11/18
The big day has arrived. The boat is in sailing mode and we’re ready for our first crossing where there’ll just be the two of us. We’re sad to be leaving Madagascar that has been such a special leg of our journey; a place that has touched us deeply through the people we met, the discoveries and the friends we made there. We make the most of the last Malagasy faces smiling at us as Alalila sails away.

Depuis quelques semaines nous avons pris contact avec un certain ‘Des Carlson’, une légende dans le monde des navigateurs passant par l’Afrique. ‘Des’ est un navigateur sud-africain à la retraite, basé à Durban, et passionné de météo et de voile. Il offre gratuitement ses services pour aider les navigateurs à comprendre la météo de la côte africaine, qui peut être très capricieuse et dangereuse. Pour ce faire, il envoie des emails quotidiens à un grand nombre de bateaux qui souhaitent passer le terrifiant Cap de Bonne Espérance. Hier nous avons eu son « go ahead » pour entamer la traversée du canal du Mozambique jusqu’aux côtes africaines. Le temps est très clément et la navigation se passe comme un charme. Un faible vent arrière nous pousse et nous filons tranquillement sur une mer d’huile alors que des oiseaux chassent à quelques mètres du bateau. Au troisième jour, nous rencontrons le fameux courant du Canal du Mozambique qui agit comme un réel tapis roulant sous Alalila, nous permettant de faire des pointes de vitesse faramineuses.
We’ve been in touch with a man called Des Carlson for a few weeks. Des is a legend in the sailing community; a retired South African sailor from Durban, he’s an expert on the weather and on sailing, particularly the African southeastern coast. He offers his help for free to anyone looking to understand and navigate this coast, which can be very tricky and dangerous. He sends emails daily to lots of navigators who want to sail around the terrifying Cape of Good Hope. We got the go ahead from Des for the crossing of the Mozambique Channel yesterday. The weather is mild and the crossing is going like a charm. A light tail wind carries us along on a calm sea, while seabirds fish a few meters from the boat. On the third day, we meet the famous Mozambique Channel current that acts like a conveyor belt, whizzing Alalila along at incredible speed.



18/11/2018
Nous avons eu des nouvelles de notre ami Des, le météorologue, et un fond froid fonce droit sur nous. De grosses houles et un vent fort sont prévus ce qui ne nous laisse d’autres choix que de nous réfugier à Bazaruto, sur la côte du Mozambique, le temps que cette “basse pression” passe et que nous puissions continuer notre route.
20/11/2018
ILHA DO BAZARUTO
L’archipel de Bazaruto est un parc national faisant partie du Mozambique. Avec ses plages de sable blanc et ses eaux translucides, Bazaruto ressemble à un paysage de carte postal avec un petit quelque chose d’intemporel. Elle compte quelques lodges et villages de pécheur mais surtout des mouillages à l’abri du mauvais temps.
Arrivés au large de l’île du nord à 1h du matin il nous faut attendre la marée haute et le soleil pour éviter les bancs de sable potentiellement dangereux qui s’étendent un peu partout. Nous jetons finalement l’ancre à 10h du matin, et, épuisés, nous tombons littéralement de sommeil. En fin d’après-midi nous émergeons pour retrouver nos compagnons de voyage qui sont arrivés au cours de la journée.
18/11/18
Des, the meteorologist, has been in touch and forecasts a cold front heading straight for us with rough seas and strong winds. We have no other option but to seek shelter in Bazaruto, on the Mozambique coast, until the low-pressure has gone.
20/11/18
ILHA DO BAZARUTO
Bazaruto archipelago is a National Park within Mozambique. With its unspoiled beaches and translucent waters, it looks like a picture postcard, with something timeless about it. There are a few lodges and fishing villages but, more importantly, there are safe moorings protected from the bad weather.
As we arrive off the coast of the northern island at one o’clock in the morning, we have to wait for daylight and high tide to avoid the multiple sand banks that can be dangerous. We finally drop anchor at 10 am, exhausted, and fall sleep. We wake up in the late afternoon to join up with our travelling companions who’ve arrived during the day.


21/11/2018
ILHA DE BAZARUTO
Accostés dès notre arrivée par des pirogues venues vendre fruits et légumes,
nous avons été surpris par le niveau d’anglais de ces iliens et touchés par
leur invitation à venir visiter leur village. Nous ne tardons pas à descendre à
terre pour aller à la rencontre des habitants decette île aux airs de paradis.
Des enfants courent à notre rencontre et nous demandent tous “what is your
name?” Nous supposons qu’ils ont appris
cette phrase à l’école car ils ne comprennent pas nos questions et rigolent
entre eux. Ils nous prennent la main, chantent, marchent à nos côtés, nous
offrent des coquillages. Nous tombons immédiatement sous le charme de cette île
et de ses habitants.
21/11/18
ILHA DO BAZARUTO
The local people in their pirogues who’ve come alongside our boat to sell fruit and vegetables as soon as we arrived have surprised us with their good knowledge of English. We’re touched by their invitations to visit their village and, without delay we go ashore to meet this idyllic island’s inhabitants. Children rush out to meet us asking: « what is your name?” a phrase theycertainly learnt at school as they don’t understand any of our questions and just laugh at everything. They hold our hands, sing, walk alongside us, and give us seashells. We immediately fall in love with this island and its people.




En nous baladant sur la plage avec Léo et Tobias d’Uno Mundo, nous apercevons un groupe de personnes dans l’eau; ce sont les villageois qui pêchent avec des filets. Tout le monde donne un coup de main, hommes, femmes, enfants. Les garçons décident d’aller offrir leur aide: quoi de mieux pour faire connaissance avec les locaux et essayer de créer des liens ?
While walking on the beach with Leo and Tobias we come across a group of villagers fishing with nets. There are men, women and children all working together and the boys decide to go and help. What better way to get to know them and make friends?


Dans le petit village composé de quelques huttes en pailles nous dénichons le bar de l’endroit. Une petite case en béton et tôle avec, à l’entrée une énorme enceinte alimentée par un générateur, faute d’électricité, qui passe un mélange de musique locale et occidentale. A l’intérieur, le bar est composé en tout et pour tout de 2 étagères en bois. Sur celle du haut des cocas, sur celle du bas des bières. Nous promettons de revenir en fin d’après-midi pour partager quelques verres avec eux.
We manage to discover the local bar in this tiny village composed of a few thatched huts. It’s a small concrete building with a corrugated iron roof with huge speakers powered by a generator in the entrance. They were playing a mixture of local and occidental music and the whole bar consisted of 2 wooden shelves with cokes on top and beers on the bottom. We promise to come back later to share a few drinks.


C’est la fête au village. On danse, on rit, on boit des bières chaudes, jouons au foot. Les enfants nous demandent de prendre leurs photos et s’empressent ensuite de les regarder, amusés de voir leurs visages et celui de leurs amis. Quelques jeunes d’une vingtaine d’années, formés par les ‘lodges’ sur l’île, parlent très bien l’anglais et ils nous posent toute sortes de questions sur le monde extérieur, notre voyage, d’où nous venons, qui nous sommes. Quelle après-midi géniale !
We end up having a big party with the whole village. We dance, laugh, drink warm beers, play football… The kids ask us to take their picture so that they can look at themselves and their friends afterwards. A few young people, who’ve worked at the lodges and speak good English, ask us tons of questions about the world at large, our voyage, where we come from, who we are. What a fantastic day!







22/11/2018
ILHA DO BAZARUTO
Bazaruto est célèbre pour ses dunes de sable, parfois hautes de plusieurs
dizaines de mètres et formées au gré des vents marins, que nous apercevons
depuis le bateau. Pas question de
manquer l’occasion de partir pour une aventure sur les routes ensablées de
l’île à la rencontre de ces collines dorées, changeantes et majestueuses.
22/11/18
ILHA DO BAZARUTO
Bazaruto is famous for its sand dunes that can reach over one hundred meters and are formed by the movement of the wind. We can see them from the boat and can’t wait to trek up the sandy paths to the top of one of these majestic, golden mountains.


Arrivés sur les dunes c’est magique. Beaucoup moins hautes qu’on le pensait on atteint facilement le sommet qui nous dévoile un panorama absolument magnifique.
We reach the top more easily than we thought and the panorama from up there is magical.




23/11/2018
ILHA DO BAZARUTO
Nous avons bougé de mouillage hier après-midi pour nous rapprocher de la passe
sud, car nous avons eu le “go ahead” de notre ami météorologue ‘Des’ pour
reprendre la mer demain matin. Il ne fait vraiment pas beau mais, après
concertation pour parler départ avec les autres équipages, nous descendons à
terre pour une dernière balade sur le sol Mozambicain. La marée est basse et
les petites dunes de sable recouvertes de végétation sont facilement accessibles.
On s’aventure sur la plus haute d’entre elle. Le paysage de là-haut est
magnifique et l’on oublie vite la mer bouillonnante qu’il faudra affronter
demain matin.
23/11/18
ILHA DO BAZARUTO
Having got the go ahead from our friend Des, we changed moorings yesterday to get closer to the south channel for our departure tomorrow morning.
The weather’s really not great but, after deliberations with all the crews, we go ashore for a last visit on Mozambican soil. It’s low tide and the small sand dunes covered with vegetation are easily accessible. We climb the highest one and the scenery from the top is so magnificent that we forget, for a while, the rough seas we’ll have to face tomorrow.



24/11/2018
Aux premiers rayons du soleil nous sortons à la queue leu-leu par la passe sud
de Bazaruto. Nous regagnons bien vite le courant qui nous emmènera en temps
record jusqu’aux côtes sud-africaines. La traversée se passe bien quoique pas
très confortable.
27/11/2018
Il est 2h du matin quand nous approchons du port de Richard’s Bay, au nord de
Durban, sur les côtes sud-africaines.
Mike et Marie sur Roke sont déjà là et nous accueillent à quai, Thom nous suit un peu plus tard. Nous voilà, à 3h du matin, sur les quais à boire une bière pour fêter notre arrivée.
24/11/18
We set off at dawn, all the boats in a row going through the south channel of Bazaruto. We quickly join up with the current that will take us in record time to the South African coast. The crossing, though not comfortable, goes well.
27/11/18
It’s 2 o’clock in the morning when we reach Richard’s Bay, north of Durban. Mike and Marie on Roke are already there and welcome us on the docks, with Thom arriving shortly after. And here we are, at 3 am on the docks celebrating our arrival with beers.

Nous considérons avoir eu de la chance pour cette traversée qui peut nécessiter plusieurs escales avec de longues attentes. Nous avons pu relier Madagascar et l’Afrique du Sud en seulement 12 jours avec un stop de quatre petits jours seulement au Mozambique.
We count ourselves lucky for this crossing because it can take a lot longer with more stops and longer waiting times. We managed to get from Madagascar to South Africa in 12 days, with one short four days stop in Mozambique.